Présentation

Les origines du Taiji Quan style « Guang Ping » Yang


Le Taï Ji Quan est un Art, certes martial, mais un Art à part entière.
L'artiste se devra d'étudier et d'approfondir ses techniques jusqu'à les transcender afin qu'il puisse se réaliser dans son Art. Pour cela, il existe toute une palette d'exercices que sont :

Le Taï Ji Quan proprement dit, pour découvrir cette Énergie (le Qi) qui circule en nous depuis toujours, l'entretenir, la renforcer, la développer et apprendre à la gérer et l'utiliser de façon optimale.

Les assouplissements pour que articulations, muscles, tendons puissent laisser circuler l'Énergie sans entrave dans l'ensemble du corps.

La méditation est là pour apaiser le mental, constamment en pleine effervescence. De ce fait, elle favorise la circulation du Qi. La méditation tend à réunir l'esprit à la technique, pour ne devenir qu'un, afin que le Tao (l'harmonie du Yin et du Yang) se réalise en chacun, que la fusion corps/esprit s'accomplisse en toute conscience.

Le Tui Shou (« la main collante ») est un jeu codifié à deux, avec ses propres règles, comme tout jeu.

Ces exercices permettent de savoir si nos perceptions ressenties lors de la pratique du Taï Ji Quan sont une vue de l'esprit ou bien une réalité, qui s'insère dans notre quotidien, ainsi que dans notre relation à l'autre. La finalité de ce jeu est bien plus de savoir à quel moment l'on perd son propre équilibre que de pousser l'autre.

Sifu Lelaquais


« L'unique but est une élévation de l'homme dans sa propre force et vers sa propre sagesse. La seule référence valable étant soi-même, devenir plus fort que l'autre est une démarche fausse.

Le principal ennemi à vaincre étant son propre égo, c'est dans cette voie que doivent tendre toutes les fonctions du corps et de l'esprit. Celui qui affronte la montagne sait, ou du moins quelque chose en lui sait, que le grand combat a eu lieu au-dedans de lui-même.

La montagne n'est qu'un prétexte. Elle permet d'être face à face avec soi-même, et fournit l'occasion de se surpasser. C'est en se frottant aux difficultés que le pratiquant va développer la volonté et l'énergie nécessaires à son évolution.

Lorsque le ciel est en voie de conférer d'importants offices à un homme, il commence par semer l'amertume dans son coeur et par brouiller ses horizons.

Il soumet son corps à toutes sortes de souffrances et compromet ses entreprises. Par ces moyens il stimule sa volonté, aguerrit sa nature profonde et ainsi le rend apte à réaliser ce qu'autrement il n'aurait pu réussir. »

MENCIUS